Dans le cadre de la trente-huitième session du Conseil des gouverneurs du Fonds International pour le développement agricole (FIDA), qui s’est tenu du 15 au 17 février 2015 à Rome, sous le thème « la transformation du monde rural », la réflexion des gouverneurs a porté essentiellement sur « la transformation du monde rural, comme clé du développement durable dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015 », selon Luc OYOUBI, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire qui participait à ces assises en sa qualité de président. Au programme des activités, une série de rencontres dont une table ronde sur le thème « Surmonter les obstacles à la transformation du monde rural dans le cadre des objectifs de développement durable pour l’après-2015 ». Un sujet qui a permis aux participants d’échanger et de débattre de la manière d’aborder les problèmes cruciaux, tel que le rôle que le FIDA devrait jouer dans le cadre des efforts déployés à l’échelle mondiale, afin de stimuler les investissements en faveur de la transformation du monde rural. A cet effet, les participants ont relevé le rôle premier que joue cet organisme pour faire progresser la cause des populations rurales, femmes et hommes dans leurs pays. Par ailleurs, le conseil a entériné des mesures visant à renforcer l’action du Fonds. Il s’agit, entre autres, de l’élection de 18 nouveaux membres et membres suppléants, pour un mandat de trois ans, l’approbation des demandes d’admission des Etats fédérés de Micronésie, de la République des Palaos et du Monténégro, portant ainsi à 176 les Etats membres du FIDA.

 Source : l’Union n°11766 du 26 février 2015, p5