Mercredi dernier, des réunions du Comité monétaire et financier national et le Conseil national du crédit se sont tenues à Libreville, dirigées par le Ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement. Le Ministre du Budget et des Comptes Publics et le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ont également pris part à ces réunions,

Le constat qui s’en dégage est non seulement la décélération de l’économie mondiale mais surtout de ses répercutions sur l’ensemble de la sous-région. En effet, l’Afrique centrale subit également ce choc avec des perspectives peu reluisantes du secteur pétrolier, auxquelles s’ajoute l’incidence sécuritaire. Cette situation a conduit à la révision du taux de croissance de la sous-région de 4% à 2,9%.

L’économie gabonaise est, bien évidemment, affectée par cette baisse des prix des matières premières, notamment du cours du pétrole. Dans ce contexte, il faut donc trouver de nouvelles niches de croissance et poursuivre la mise en œuvre de la diversification de l’économie. Par ailleurs, le taux de couverture a baissé de 15,4 points, passant de 75,6% en 2015 à 69% en 2016. S’agissant du Conseil national du crédit, les participants se sont félicités du bon comportement des banques gabonaises, notamment le respect du ratio prudentiel.

Source : l’union du vendredi 4 novembre 2016, page 4